Bienvenue sur le site qui raconte la fabuleuse épopée de David au Cambodge !
Entrez et venez apprendre à écrire le khmer, écouter les musiques traditionnelles et emprunter mes yeux à travers quelques photos, vous découvrirez l'un des pays les plus fascinants.

Même pour les coopérants, la vie ici n'est pas toujours aussi rose que ce genre d'intro suggère. Mais ici, on a l'impression que la vie l'emporte toujours. "Goutte à goutte, le bambou se remplit". Jour après jour, on avance vers la victoire définitive de la vie. Mon côté naïf me fait croire qu'inconsciemment, les cambodgiens le savent depuis toujours. Les plus petits sourient. De nombreux exploités n'abandonnent pas et beaucoup de découragés attendent le lendemain. Ce genre de réactions devant le combat pour la vie, c'est la vraie vocation partagée par toute l'humanité. Il me fallait le redécouvrir sous d'autres cieux.

Il n'y a pas que de la poésie maladroite et du rêve illusoir dans ce que je raconte. Il y a de l'espérance et de la joie évangéliques dans tous les yeux des enfants de la décharge, dans les sourires des vieilles dames des campagnes, dans la fierté des gaillards des hauts plateaux, dans les rigolades des khmers qui glandouillent autour d'un thé sur les trottoirs de Phnom Penh.

Ce pays a les poumons remplis de simplicité. Il est aussi bourré de problèmes et de défauts. Mais j'en retiens surtout le meilleur pour vous le présenter. Ce site n'aurait jamais vu le jour sans le travail de mon frère. Un grand merci à lui ! Il n'aura jamais fini de m'impressionner.
Bon voyage à tous au pays du sourire !

Mais qui suis-je ?

Je suis un séminariste français et le nouvel an khmer, le 14 avril 2002, a fêté partout au Cambodge mes 25 ans. Après mon cycle de philosophie au séminaire de Saint-Sulpice, je suis parti en coopération comme comptable du diocèse de Kompong Cham pendant un an, et la deuxième année, je suis devenu le responsable d'un foyer d'étudiants. Finis les bons petits plats du séminaire. C'est le riz bien pâteux préparé par les jeunes eux-mêmes et des légumes assaisonnés par quelques morceaux de viandes que l'on peut même apercevoir dans son assiette parfois.

Les trois-quarts du temps, je ne vis pas des moments intenses. Mais il y a tout de même des instants qui ouvrent sur d'autres horizons dans la tête.La première année, c'était surtout de l'argent, des ordinateurs et des leçons de khmer. La deuxième année au centre, pour m'occuper d'une vingtaine de jeunes analphabètes venant de plusieurs villages du diocèse de Kompong Cham. Expérience bien intéressante car très au contact des gens et pour une action directement utile.